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Les différentes scènes du festival

Les archives du Dauphiné Libéré

Les têtes d'affiche de la 35e édition

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Lettres sur Cour

Joyeux anniversaire Jazz à Vienne !

Les bénévoles sont prêts

Nos lecteurs ont rencontré Marcus Miller

"Une légende vivante"


Dix lecteurs du Dauphiné Libéré ont eu la chance de rencontrer Marcus Miller avant son concert à la MC2 de Grenoble avec Jazz à Vienne. Le bassiste sera au Théâtre antique cet été, le 30 juin, avec l'orchestre national de Lyon.



La liberté l’a guidé toute sa vie comme le jazz a accompagné les grands mouvements libertaires. Il y a, dans les choix de Jean-Paul Boutellier, une certaine envie d’indépendance. La volonté de ne pas suivre un chemin tout tracé mais d’emprunter des routes sinueuses : « La liberté, on se la donne », dit-il.


Organisant le premier concert de James Brown à Lyon à la fin des années 60 ou gérant la première tournée française de Liz McComb, il a répondu aux défis les plus fous sans vraiment se poser de questions : « Nous étions jeunes et naïfs ! », lance-t-il avec le sourire. Une philosophie nourrie dès son plus jeune âge par les films et les bandes dessinées : « C’était le rêve américain, on pensait que tout était possible ». Du Palais d’hiver au Théâtre de la cité à Villeurbanne, de la salle Molière au club le BC blues, il a organisé des centaines de concerts avec, parfois, une certaine débrouillardise : « Pour les billets, nos femmes allaient dans les commerces pour tenir des points de vente». 


« Mes enfants auraient probablement préféré partir en vacances »


S’il avoue que nombre de ses héros ont aujourd’hui disparu, reste la musique et notamment le jazz. Elle l’a suivi depuis ses 10 ans malgré quelques réticences paternelles : « Il préférait le classique car pour lui, le jazz était une musique de sauvages ! ». Et c’est sûrement ce goût de l’interdit qui l’a amené à acheter des disques qui composent aujourd’hui sa collection de plus de 16 000 références : « À l’époque, on trouvait peu d’albums de jazz mais nous avions convaincu un libraire d’en importer. On allait les écouter chez lui et, à la fin, ils étaient tellement usés qu’il nous les vendait pour rien ! »

Mais le chemin de la passion ne l’a jamais amené sur la route des cours de musique : « Je suis trop orgueilleux », pense-t-il. Jean-Paul Boutellier n’en connaît pas moins tous les codes et tous les secrets. Une passion devenue parfois dévorante au fil des années et au gré des créations comme Jazz à Vienne : « Quand je ne travaillais pas, je passais mon temps à gérer des concerts. Les jours de repos étaient utiles pour organiser les conférences de presse ou les rendez-vous avec les artistes. Mes enfants auraient probablement préféré partir en vacances ».


« Vienne m’a permis de réaliser quelques rêves »


Et non content d’être investi dans la musique, Jean-Paul Boutellier l’était tout autant dans son métier de directeur de société dans la chimie. Pas question pour autant de chercher une quelconque alchimie entre les notes et les neutrons : « J’ai toujours veillé à bien séparer ces deux vies ».

Un principe auquel il n’a jamais dérogé et c’est peut-être aussi ça sa liberté. Mener de grands projets comme le festival de jazz nécessite en effet une certaine droiture d’autant que l’histoire avait mal commencé : « J’avais soumis l’idée à la ville de Lyon qui l’a refusée car le jazz n’avait pas une bonne image ». Loin de la ranger au placard, il l’a ainsi amenée jusqu’à Vienne qui, comme il le dit si bien, « m’a permis de réaliser quelques rêves ».

Clément BERTHET

Portrait

Jean-Paul Boutellier, le choix de la liberté

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15 jours au rythme du jazz

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Toutes les visuels
​du festival de jazz
en cliquant
sur les affiches

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Les affiches de Bruno Théry

Jean-Paul Boutellier,
chez lui, au milieu
de sa collection
​de disques.

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Vidéo :  comment les artistes sont-ils choisis ?

Bruno Théry, créateur des affiches depuis 1988.

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Jazz à Vienne 2015

Par Flavien Osanna et Clément Berthet

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C'est parti

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Les Musaïques

Le Club

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Cliquez sur les photos pour visualiser notre carte interactive.

Cybèle

Le JazzMix

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200 personnes mobilisées


Chaque année, ils sont 200 à aider bénévolement l'équipe de Jazz à Vienne, de la billetterie à l'accueil des artistes en passant par la presse, avec toujours le même enthousiasme. Nous sommes allés à leur rencontre lors de la réception officielle à la MJC.


Stéphane Kochoyan, le directeur


Jazz à Vienne, c'est 35 ans d'histoire, plus de 3,5 millions de spectateurs depuis 1981 et des milliers de concerts. Pour cet anniversaire, Stéphane Kochoyan, directeur depuis 2011, a souhaité que le festival débute par un carnaval dans les rues du centre-ville, sur le thème de la Nouvelle Orléans.